Cet examen permet d’explorer l’œsophage, l’estomac et le duodénum (la première partie de l’intestin grêle).

La gastroscopie est le plus souvent réalisée sous anesthésie générale légère, mais peut aussi être faite sous simple anesthésie locale de la gorge. Si une anesthésie générale est prévue, une consultation avec l’anesthésiste est nécessaire quelques jours avant l’examen (sauf urgence).

Dans la plupart des cas des prélèvements sont réalisés (soit pour préciser une anomalie, soit systématiquement pour rechercher un microbe infectant assez souvent l’estomac, l’helicobacter-pylori).

Elle est indiquée en cas de douleurs abdominales hautes, en cas de brûlures derrière le sternum, en cas de blocage alimentaire, ou d’anémie. Elle peut être aussi faite en urgence devant une hémorragie digestive, et dans ce cas, un traitement peut être réalisé pendant la procédure.

D’autres traitements peuvent être faits par gastroscopie : destruction d’angiomes, polypectomie, ligatures de varices œsophagiennes, pose d’une sonde d’alimentation par gastrostomie.

Cet examen explore le colon et parfois la dernière partie de l’intestin grêle (iléon terminal).

La coloscopie est presque toujours réalisée sous anesthésie générale légère. Elle nécessite aussi une consultation anesthésique préalable. Une préparation pour vider le colon (régime, « purge ») est indispensable.

Elle est indiquée pour l’exploration des douleurs abdominales centrales ou basses (et plus généralement pour les douleurs qui sont augmentées par les repas), de la constipation, de la diarrhée, des saignements anaux. Elle est aussi utile dans l’exploration des anémies, d’un amaigrissement.

Elle est l’examen à faire en cas de positivité du test Hemoccult (dépistage organisé du cancer du côlon, par recherche de sang occulte – invisible- dans les selles)

Elle doit être proposée aux personnes qui ont des antécédents familiaux de cancer du côlon et de polypes coliques.

Enfin, on peut la proposer dans le cadre du dépistage volontaire des polypes et du cancer du côlon (à la demande du patient ou de son médecin)

Au cours de la coloscopie, des prélèvements peuvent être réalisés et des polypes retirés par différentes techniques.

La coloscopie n’est pas un acte totalement anodin : le risque de blesser le colon est très faible (moins d’un risque sur 1000, voire sur 10000) mais ne peut être exclu.

Comme la gastroscopie, un endoscope au bout duquel est placée une caméra est utilisé. Cet endoscope est désinfecté avec des procédures très strictes qui permettent d’éliminer tout risque infectieux. Les instruments pour les prélèvements utilisés sont à usage unique.

Il peut être proposé dans la prise en charge de l’obésité morbide. Cet acte n’est pas non plus anodin, des complications sont possibles. La pose de ballon n’est pas remboursée par le Sécurité Sociale

D’autres examens endoscopiques ne sont pas réalisables à la Clinique Kantys Centre, mais peuvent être pratiqués à la Clinique St George.

permettant le traitement de certaines maladies bilio-pancréatiques.